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oskar freysinger - Page 2

  • De la frontière...

    « En éliminant les frontières, on tue la notion même de quête, de dépassement. Tout cela en sacrifiant les liens étroits tissés grâce à une histoire, une culture, des valeurs communes intégrant de manière prudente et progressive les semences venues d’ailleurs. Cette histoire nous a permis de nous émanciper de la loi du plus fort, de dompter le pouvoir en le fractionnant, de créer un système collectif où le respect de la dignité du plus faible donne la mesure du niveau de civilisation atteint. Les frontières de l’État de droit ne protègent pas tant le collectif que le faible du plus fort. Car ce qui nous interdit de prendre le contrôle de l’autre, c’est une frontière. Ce qui empêche le grand de manger le petit, c’est la limite. Ce qui garantit l’intimité, c’est une barrière. »

     

    Les éditions Xénia viennent de publier De la frontière, un court essai d'Oskar Freysinger. Membre de l'Union du Centre et élu Conseiller d'état du canton du Valais, Oskar Freysinger est à l'origine du référendum d'initiative populaire « Contre la construction de minarets » qui a recueilli une large majorité en 2009.

     

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    " «Je compris que la liberté, la vraie, n'existait pas dans le monde matériel qui impose toujours des contraintes à l'homme. Aucun espace qui ne soit illimité, aucune vitesse qui ne soit absolue, aucune jouissance éternelle, aucune fortune suffisante, aucun pouvoir absolu. S'ajouta à cela la prise de conscience de la fragilité de l'existence et de l'omniprésence de la mort.» C'est à partir de ce constat, et du poème "Der Panther" de Rainer Maria Rilke, qu'Oskar Freysinger réfléchit sur le concept de "frontière". Se montrant autant critique qu'introspectif, il en exploite les multiples facettes dans une langue à la fois épurée et imagée. A la suite d'une réflexion poétique et philosophique sur les liens qui unissent frontière(s) et liberté(s), l'auteur porte un regard neuf et lucide sur la réalité des bornes humaines, qu'elles soient géographiques, politiques ou sociales, qu'elles soient imposées ou subies, avant de se pencher sur les frontières suisses, garantes d'une démocratie unique au monde. "

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  • Dans la toile de l'empire américain...

    Nous reproduisons ci-dessous, un point de vue d'Oskar Freysinger, cueilli sur le site suisse Les Observateurs et consacré à l'impérialisme américain et à ses conséquences... Député de l'Union du Centre au Conseil national suisse, Oskar Freysinger est à l'origine du référendum d'initiative populaire « Contre la construction de minarets » qui a recueilli une large majorité en 2009.

     

     

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    Dans la toile de l'empire US

    L’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente.

    Les empires sont à la politique internationale ce que l’égoïsme et l’avarice sont à l’individu. Un empire comme les USA ne considère jamais les pays du vaste monde comme une fin en soi, mais seulement comme un moyen. Certains de ces pays étant serviles et soumis, il les qualifie « d’amis ». D’autres lui étant utiles sans être totalement à sa botte sont appelés des « alliés ». Il ne reste que quelques états, généralement des empires concurrents, qui résistent et s’opposent à la toute-puissance messianique de l’oncle Sam et sont donc qualifiés « d’empires du mal ». Le reste forme une énorme masse grise de nations changeant de statut au gré des intérêts de l’Empire.

    Le troisième cercle

    L’Empire est construit sur la base trois cercles concentriques : le premier, le « homeland », patrie des hommes ventrus au bermuda portant casquette de baseball et mâchant d’énormes chewing-gum «bazooka », est considéré par les habitants de l’Empire comme le centre du monde, la patrie des seuls hommes libres de la planète. Autour, il y a la zone grise que les agents de l’Empire manipulent à souhait. Plus loin, dans le troisième cercle, c’est la zone de guerre où règnent la destruction et le chaos.

    L’empire ressemble à un cyclone : Rien ne bouge dans son l’œil, mais autour, le monde est en perpétuel mouvement. Le Vietnam, jadis, s’est trouvé dans une telle tempête de feu. L’Ex-Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Lybie et la Syrie ont suivi. Mais l’empire a appris la leçon, depuis sa déconvenue vietnamienne. Désormais, il n’envoie plus ses hommes au sol, il se contente de contrôler les airs et envoie les troupes spéciales qataries, des mercenaires formés par la CIA, pour faire le sale boulot sur le terrain. Ainsi, les cadavres sur le sable chaud sont-ils toujours bien bronzés et arabes.

    La loi du plus fort

    Lié à la maison Saoud par le pétrodollar, l’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente. La Suisse en fait la cruelle expérience depuis quelques années, puisque l’Empire cherche à détruire sa place financière sur la base de règles qui n’ont d’autre morale que celle du plus fort, comme dans la fable du loup et de l’agneau. Hélas, au lieu de se défendre bec et ongles, la Suisse a d’entrée de jeu cédé aux appétits étatsuniens qui, encouragés par tant de mollesse, sont devenus dévorants depuis.

    En Lybie, zone de guerre où l’empire n’est intervenu qu’en coulisses, la guerre civile continue à fleurir et le pétrole coule à flots et à bon marché pour permettre de produire les « bazookas » de l’homme aux bermudas qui promène sa graisse insouciante entre les MacDo et les Kentucky Fried Chicken de toutes les Amériques. Quant à la Syrie, elle pourrait bien devenir le point de départ d’un conflit mondial qui aura pour seule vertu de remettre les compteurs de l’abyssale dette américaine à zéro.

    La ceinture verte

    Partout, l’Islam fondamentaliste progresse, cette ceinture verte qui finira par étrangler le monde encore plus ou moins libre. Considérant certains descendants du prophète comme des alliés économico-politiques de l’Empire, oncle Sam cède des parts de marché grandissants aux barbus. Ainsi, le Kosovo est-il peu à peu dominé par l’économie et les intérêts turcs, tout en servant de plateforme à la vente de la drogue afghane, la prostitution et le trafic d’armes en occident. Y règne un régime de façade apparemment démocratique avec à sa tête un ex-criminel de guerre que l’on tient par son passé, et derrière, les clans mafieux s’en donnent à cœur joie.

    Tout le monde voulant plaire aux maîtres du monde et leur impérieuse emprise, les Suisses, pourtant la plus vieille et seule vraie démocratie au monde, se sont hélas empressés, les premiers, à reconnaître l’amputation d’un Etat de Droit de l’une de ses provinces historiques devenue depuis une énorme base américaine et destinée, demain, à devenir la tête de pont d’un nouvel Empire ottoman lorgnant vers les Balkans.

    Car l’Empire US, comme tous les Empires avant lui, aime la fluctuation des frontières, le jeu des contrastes, le clair-obscur. C’est devant les phares de sa lumière aveuglante qu’il fait danser les ombres agitées du monde, c’est dans le diffus qu’il règne et manipule. Partout, il distribue les bons et les mauvais points, définit le bien et le mal, récompense où punit, redécoupe et redéfinit, en fonction de ses intérêts propres. Aucune mission civilisatrice là-derrière, aucune raison idéologique, car le pouvoir de l’Empire n’est pas au service de l’humain, il ne se suffit qu’à lui-même. L’œil du cyclone est vide. C’est un œil de verre privé d’émotions que viennent laver les larmes du monde afin que son regard reste perçant comme celui de l’aigle prêt à fondre sur sa proie.

    Hier, c’était le ciel de la Serbie qu’obscurcissaient les ailes de l’aigle US.

    Et demain ?

    Oskar Freysinger (Les Observateurs, 2 novembre 2012)

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  • « La France n'est pas un pays d'hommes libres »...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Médias (n°31, hiver 2011), la revue trimestrielle consacrée aux pratiques journalistiques et à laquelle collaborent notamment Robert Ménard, Emmanuelle Duverger et Philippe Bilger. On trouvera, notamment, dans ce numéro un grand entretien avec le député suisse de l'UDC, Oskar Freysinger, qui dit ses quatre vérités à notre pays, et un article sur le plagiat dans les milieux journalistiques. On lira aussi par curiosité l'entretien avec David Pujadas, le présentateur du journal télévisé de France 2, titulaire d'une "Laisse d'or" et d'un "Bobard d'or"... 

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  • La civilisation européenne va-t-elle disparaître ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un débat sur l'avenir de la civilisation européenne, organisé par le site Enquête&débat, entre Oskar Freysinger, député suisse populiste, qui a été à l'origine du référendum sur l'initiative populaire "Contre les minarets", et Alain Soral, polémiste et essayiste, auteur dernièrement de Comprendre l'Empire (Edition Blanche, 2011).

    Slobodan Despot, responsable des éditions Xénia, a consacré un livre d'entretien à Oskar Freysinger, Oskar et les minarets - La Suisse, un "village gaulois" face à l'Islam et à la mondialisation, publié chez Favre en 2010.

     


    Débat entre Alain Soral et Oskar Freysinger par enquete-debat

     

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  • L'Italie : de la chute de Rome à l'unité...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°53, mars - avril 2011). Le dossier central est consacré à l'Italie, de la chute de Rome à l'unité de 1861. On peut y lire, notamment, des articles de Jacques Heers, de Michel Ostenc ("L'Eveil du Risorgimento", "Mazzini ou le nationalisme républicain") ou de Philippe Conrad ("Napoléon III, l'acteur essentiel") et un entretien avec Marco Perruzi, intellectuel padanien, proche de la Ligue du Nord ("Vers une partition de l'Italie ?").  Hors dossier, on pourra lire, en particulier, une analyse du dernier ouvrage de Pierre Manent sous la plume de Dominique Venner, un article de François Bousquet sur l'oeuvre de D.H. Lawrence, un entretien avec Bernard Lugan sur le Maroc et un entretien sur le populisme européen avec le conseiller national suisse Oskar Freysinger, ainsi que la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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